DEVELOPPEMENT ET ECOLOGIE
RAPPEL DU SUJET
De Rio en 1992 à Kyoto 1997, les conférence sur
l’environnement n’ont pas permis de freiner l’émission de gaz polluant de plus
en plus la planète .
Comment,
selon vous concilier le développement avec la nécessaire préservation du
patrimoine écologique de l’humanité ?
INTRODUCTION
Il
est vrai que le développement technologique a amélioré le
confort
des hommes. Mais, il a aussi entraîné la détérioration de l’ENVIRONNEMENT.
Comme il a bouleversé l’équilibre de la terre, cet organisme géant, mais
combien fragile où tout être vivant jouait rôle, prédateur et proie à la foie depuis les
millénaires.
Aussi, l’humanité a axé tous ses
efforts sur le développement au mépris total de l’environnement. Pire encore la nature est mise d’une manière
irrationnelle au service du développement surtout industriel sans scrupule.
Cette question de l’ENVIRONNEMENT a su occuper ses dernières années sous de
multiples pressions le devant de la scène internationale. D’ailleurs tout le
monde est convaincu que si l’économie mondiale continue son expansion dans sa
structure actuelle, elle finira par détruire les systèmes naturels sur lesquels
elle s’appuie et elle déclinera.
Ainsi, les conférences de Rio en
1992 et celle de Kyoto en 1997 n’ont pas pu freiner la dégradation continue du
patrimoine écologique. Ceci nous pousse à nous demander comment concilier le
développement avec la nécessaire présentation de l’ENVIRONNEMENT.
IDEE - MAITRESSE
Nécessité impérieuse, le développement
économique
est à l’origine de beaucoup de dégâts
environnementaux.
Seuls, la préservation et l’utilisation
rationnelle
des ressources naturelles, mais surtout
l’engagement
financier et technique des pays
industrialisés
sont à même du concilier entre le
Développement
et la sauvegarde de l’environnement.
Pour développer et
argumenter cette thèse, seront étudies successivement, le constat de la
situation actuelle, la préservation des ressources naturelles et enfin le rôle
imminent des pays industrialisés dans la sauvegarde de l’environnement.
Depuis
l’avènement de l’ère industriel, le développement ne cesse de détériorer
l’environnement humain et animal : invasion des déchets toxiques,
épuisement des ressources naturelles et émission de gaz carbonique, les
échéances se rapprochent de plus en plus et l’addition est déjà salée.
Effectivement,
on assiste de nos jours à diverses catastrophes
écologiques de l’être humain aux multinationales, les dommages causés mettent l’environnement dans une situation des plus délabrée.
La naissance de mégalope où l’urbanisme est de plus concentré, entraîne le recul de zones naturelles et par conséquent la disparition de milliers d’espèces animales et végétales. Le nombre de voiture y est indénombrable et l’atmosphère est irrespirable. Les millions de composés chimiques produisent par les industries se trouvent dans l’air, dans le sol, dans l’eau. Ces mêmes composés se concentrent tout au long de la chaîne alimentaires et finissent par menacer la santé animale et humaine. Aussi, l’invasion des produits commerciaux en matière plastique non biodégradable cause à l’écosystème des méfaits irréversibles.
En général les biais de consommations sont non seulement des ogres de matières premières et d’énergie mais aussi de fervants pollueurs.
Ensuite, l’épuisement des ressources naturelles s’aggrave au fur et à mesure que la croissance continue. Ainsi, quand la quantité de poisson péché dépasse le rendement d’une zone de pêche, le cheptel halieutique serait en voie d’extinction. Ex : Méditerranée.
Il en est de même pour ces forêts qui tendent à disparaître, en l’espace seulement d’une génération. Ex : Brésil, Ethiopie où après le déboisement aucune opération de plantation n’est faite. Depuis quelques décennies la déforestation prend des proportions alarmantes.
DE même que l’exploitation irrationnelle des eaux potables rende cette denrée comme véritable «arme » du siècle, l’utilisation abusive de pesticides et engrais contamine gravement les eaux de surface et souterraine.
Aussi l’usage abusif des ressources minières continue à détériorer le sol et le sous-sol. Dans les P.V.D. la consommation minière continue à battre son plein.
Enfin, l’emploi de combustibles fossiles tel que le pétrole, le charbon et autres a quadruplé ces dernières années, entraînant de fortes concentrations de gaz carbonique dans l’atmosphère.
Partant de là, une augmentation des températures aux conséquences dramatiques, sous forme d’effet de serre pèsent lourdement sur la planète ; dès catastrophes naturelles se multiplient de plus en plus et deviennent plus dangereuses à chaque fois.
Face à cette situation dramatique, l’Europe s’engage à réduire ses émissions de 10% voire de 15% d’ici l’an 2010. En revanche d’autres pays traînent les pieds et refusent d’assumer leur responsabilité, avec pour arme principale, le principe du permis d’émission. Une telle logique risque de se retourner contre la préservation de l’écosystème voire la planète.
Ainsi face à cette situation dégradante de l’environnement, la
conciliation entre le développement et la sauvegarde du patrimoine écologique
passe par la préservation et l’utilisation rationnelle des ressources
naturelles.
Devant cette dégradation dangereuse de notre patrimoine écologique, l’instauration d’un système « d’écotaxe », l’usage rationnel des ressources naturelles et l’utilisation des énergies renouvelables sont les volets prioritaires sur lesquels doivent être concentres les efforts de tous les pays pour préserver l’humanité contre ce danger imminent.
Les mesures laxistes prisent jusqu’aujourd’hui lors des différentes conférences sur l’environnement n’ont donné que des résultats très mitigés. Les pollueurs continuent et sans aucune limitation ni restriction à souiller et à dégrader notre patrimoine écologique.
Il est devenu donc nécessaire et urgent de faire face à cette conduite irresponsable, par l’instauration d’un système « d’écotaxe ». C’est-à-dire faire payer ces pollueurs a hauteurs des coûts ou des inconvénients qu’ils occasionnent à la collectivité.
Ainsi sons l’égide d’un organisme supranational et le contrôle strict des gouvernements les écotaxes auront un double avantage d’une part : vont responsabiliser individuellement les pollueurs qui vont se trouver obligées de chercher des solutions pour réduire les quantités de pollutions rejetées par leur firmes et d’autre part dégager des ressources considérables pour la collectivité, ressources qui, par exemple, seront utilisés pour financer des investissements tel que la recherche scientifique pour la lutte contre la pollution, le reboisement des forêts, le traitement des eaux etc.....
Parallèlement, a ce système d’écotaxe, l’usage rationnel des ressources naturelles, s’impose comme obligation incontournable pour ralentir l’exploitation sauvage et démesurée de notre patrimoine écologique. L’humanité doit donc faire remplacer sa culture «consomérique » par un mode de vie moins matérialiste et beaucoup plus compréhensif pour l’environnement, et réorganiser rapidement et profondément son mode de production et de consommation : on récurrence les pays riches doivent renoncer a l’essentiel du confort que leur apporte le capitalisme et les pays pauvres de leur côte ne plus chercher à rattraper quelque en soit le prix, le niveau des pays développés.
Aussi la haute technologie doit être mise au service de l’humanité pour permettre de lutter efficacement contre le gaspillage. Comme par exemple, la mise en place des bâtiments qui consomment deux fois moins d’énergie, des appareils plus sobres en électricité, des voitures à 1,5 litres le 100 km, la réutilisation des emballages, la fabrication des mobiliers à utilisation durable et un ensemble d’autres exemples qui vont contribuer à réduire le poids de l’influence de l’homme sur la planète et à une utilisation raisonnable de nos matières premières et énergétiques.
Comme l’a été souligné dans le constat l’émission du carbone à effet de serre contribue largement au déséquilibre climatique ; Ces émanations toxiques proviennent généralement des énergies fossiles comme le pétrole et le charbon qui sont les principaux moteurs du développement.
L’emploi d’énergie renouvelable à une échelle mondiale serait un compromis entre ces deux antagonistes qui sont le développement et la protection de l’environnement.
Le principal qualificatif de ces énergies renouvelables est la propreté ; autre avantage de taille c’est la disponibilité et la pérennité, ainsi l’énergie éolienne, l’énergie des marrées ou l’énergie solaire existent pratiquement dans toutes les parties du globe ; et elles, ne sont pas prêtes à disparaître. Par ailleurs les techniques requises pour exploiter ces énergies renouvelables montrent leur fiabilité ; ou peut les classer en deux catégories. Des techniques maîtrisables par bon nombre de pays comme l’hydroélectricité, l’énergie éolienne, solaire, briocombustible et biocarburant comme c’est le cas du Brésil qui a opté pour l’alcool du cannes à sucre comme carburant des véhicules de transport urbain.
La deuxième catégorie reste pour l’instant au stade expérimental comme l’exploitation des énergies de marrée.
En effet, au niveau national, l’installation du complexe éolien « Koudia El Baïda installée à Tétouan démontre clairement la faisabilité et la fiabilité de ces énergies propres, qui sont capables de délivrer assez d’énergie pour satisfaire une ville de taille moyenne.
L’aboutissement de ces projets pilotes et la généralisation des énergies renouvelables permettraient certainement de diminuer les effets néfastes des énergies fossiles sur l’environnement tout en gardant un développement durable.
Ainsi donc, si l’utilisation rationnelle des ressources naturelles
est un moyen pour concilier entre le développement est la préservation de
l’environnement, il n’en demeure pas moins que les pays industrialisés ont un
rôle important
à jouer .
La conciliation du développement avec la préservation du patrimoine écologique de l’humanité est tributaire de l’engagement ferme des pays industrialisés à prendre des mesures concrètes de sauvegarde de l’environnement, allant au delà des déclarations de bonnes intentions.
D’abord, en identifiant la pauvreté comme l’une des causes fondamentales de la dégradation de l’environnement dans les pays en voie de développement. Il importe que les pays riches leur apportent une assistance multiforme. Dans ce sens on peut citer la collaboration très étroite du Canada avec la Chine par le transfert de technologie en matière de veille de l’atmosphère. Cette coopération ne doit pas interdire aux pays pauvres de chercher à rattraper les pays développés, au contraire, il faut mettre en œuvre un soutien suffisant pour permettre aux pays en voie de développement de continuer à s’accroître, notamment pour diminuer les inégalités mondiales, et en allégeant notablement la pression sur l’environnement.
Ces pays pauvres doivent s’appuyer sur la coopération des pays industrialisés en matière de technologie propre et de gestion des ressources, car, le développement durable passe par des évolutions structurelles, politiques et démographiques. Cette aide devra permettre la mise en place des organes de contrôle efficace afin d’inviter les pays en voie de développement à respecter le patrimoine écologique.
La solidarité passe aussi par un renforcement de coopération et par une augmentation significative des transferts financiers du Nord vers le Sud à travers tous les canaux traditionnels de l’aide en développement, mais aussi dans le cadre d’un fond mondial pour l’environnement qui doit être alimenté par des financements nouveaux et additionnels. De même d’un certain nombre d’accords multilatéraux sur l’environnement pour la collecte des fonds au profit des P.V.D. pour la réalisation de projets visant l’élimination progressive de toutes les substances toxiques qui menacent le patrimoine écologique de l’humanité, le cas de la résolution trilatérale (Etats-Unis - Canada et le Mexique) sur la gestion des substances toxiques rémanentes peut être élargie aux pays de l’Amérique latine, de l’Afrique et même de l’Asie.
Ensuite, du point de vue financier, les pays industrialisés ont leur partition à jouer dans la lutte contre la pollution de l’environnement.
Lors du sommet de Rio en 1992, les pays riches s’étaient engagés à financer les actions en faveur de la préservation de l’environnement à hauteur de 0,7% de leur produit intérieur brut (P.I.B), mais cette résolution a rencontré d’énormes difficultés dans son application, notamment à ce qui concerne son volet contrôle.
Il va falloir que ces pays maintiennent fermement cette initiative tout en mettant l’accent sur des commissions de contrôle de cette aide.
De même, ils doivent continuer d’investir davantage dans la recherche scientifique pour minimiser les effets néfastes de la pollution surtout industrielle et de vulgariser les nouvelles technologies propres.
Par ailleurs, le fond pour l’environnement mondial (F.E.M) crée lors du sommet de Rio en 1992, doit continuer de financer les projets portant sur les changements climatiques, la biodiversité et les substances qui dégradent le patrimoine écologique.
Enfin, dans le domaine technique, la responsabilité des pays industrialisés ne doit pas se limiter seulement au transfert de technologie mais aussi à la mobilisation des experts pour leur contribution à la sauvegarde du patrimoine écologique humanitaire.
Aussi, ces pays développés doivent mettre à profit les expériences qui ont réussi ailleurs et qui peuvent constituer un rempart contre toute forme de dégradation de la nature.
Des scénarios économiques, sociaux et écologiques peuvent répondre au double souci du développement souhaité et de la préservation de l’environnement.
Comme il a été relevé lors de la conférence de Bâle en suisse et avec le protocole de Montréal au Canada, il faut étendre et accélérer la diffusion et le transfert de la technologie préférentielle.
Ainsi, on peut affirmer que l’envoi des spécialistes en écologie dans les régions les plus touché s’avère une nécessité incontournable.
Donc, l’engagement financier et
technique des pays industrialisés et surtout leur aide aux P.V.D. peuvent
contribuer largement à la conciliation entre le développement et la sauvegarde
de l’environnement.
CONCLUSIONS
En
somme, les conférences de Rio et de Kyoto n’ont pas pu freiner la pollution de
l’ENVIRONNEMENT qui continue à se dégrader de plus en plus au prix d’un
développement profitable à l’être humain. La conciliation entre ces deux
dimensions doit certes, s’appuyer sur la sauvegarde et l’usage rationnel des
ressources naturelles mais surtout sur la contribution financière et technique
importante des pays riches.
Néanmoins, si aucune réelle
initiative de la part des grandes puissances n’est prise pour soulager la
planète, la destruction de l’écosystème sera inéluctable.
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